Freins, difficultés et facilitateurs dans la mise en place d’une recherche financée par le Programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP) : retour d’expérience d’un projet de recherche en santé mentale

Variation
Par Mickaël Mastracci, Bilitys Simon, Ludovic Serna, Pierrette Estingoy, Annick Perrin-Niquet, Jacques Bagur, Annick Bechet
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La recherche infirmière ne cesse de se développer et de s’autonomiser. C’est dans cette dynamique que notre protocole a été financé dans le cadre des programmes hospitaliers de recherche infirmière et paramédicale. La schizophrénie est une pathologie mentale qui touche 1 % de la population générale. Il s’agit d’une maladie invalidante tant sur le plan cognitif que social. Différents outils thérapeutiques ont été validés afin de faciliter le processus de réhabilitation des personnes souffrants de handicap psychique. Dans notre étude, nous faisons l’hypothèse qu’un programme d’éducation thérapeutique placé en amont de la remédiation cognitive va en potentialiser les effets bénéfiques. Nous prévoyions d’inclure 80 patients âgés de 18 à 60 ans, randomisé en deux groupes, l’un associant remédiation cognitive et éducation thérapeutique, le second avec une prise en charge de remédiation cognitive. Chaque patient a été évalué par des batteries neuropsychologiques et infirmières avant, après et à 6 mois de la prise en charge. Les résultats statistiques n’étant pas recevables, nous nous sommes intéressés aux facteurs facilitants et limitant la mise en place d’une recherche infirmière. Nous pouvons classer ces facteurs en 3 catégories : liés à l’infirmier ; liés à la structure et l’organisation et liés à la recherche.

  • schizophrénie
  • éducation thérapeutique du patient
  • remédiation cognitive
  • qualité de vie
  • soins infirmiers
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