Amélioration du sentiment de compétence des infirmières pour le dépistage du délirium en médecine générale : une étude quasi-expérimentale

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Par Maryse Grégoire, Cécile Michaud, Martine Proulx, Patrice Laplante
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Introduction : Jusqu’à 60 % des personnes âgées souffriront du délirium en cours d’hospitalisation. Or, moins de 50 % des infirmières le décèlent, bien qu’il s’agisse d’une urgence médicale et que l’évaluation de l’état mental constitue l’une de leurs responsabilités. Objectif : évaluer l’effet d’une formation sur le sentiment de compétence d’infirmières à dépister le délirium. Méthode : devis quasi-expérimental. L’échantillon d’infirmières provenait de deux unités de médecine œuvrant sur des sites différents. La variable indépendante, une formation active qui prenait en compte l’expérience et les connaissances des infirmières, comprenait, entre autres, l’outil de dépistage « Confusion Assessment Method ». La variable dépendante, le sentiment de compétence, a été mesurée en pré et post formation à 6 mois d’intervalle avec un questionnaire autoadministré validé. Résultats : le taux de réponse aux questionnaires est supérieur à 90 % aux 2 temps. Il n’existe aucune différence dans le sentiment de compétence entre les groupes avant la formation. Le groupe expérimental a vu ses résultats s’améliorer de façon significative, contrairement au groupe de comparaison. Conclusion : Cette étude suggère une amélioration significative du sentiment de compétence grâce à une formation active. Cette amélioration devrait mener à un meilleur dépistage du délirium, donc au mieux-être des aînés hospitalisés.

Mots clés

  • délirium
  • dépistage
  • sentiment de compétence
  • infirmières
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