La carte conceptuelle a été crée par Donald Joseph NOVAK en 1972 pour trier et traiter une quantité de données contenues dans des centaines d’entretiens de recherches dans le but de clarifier et structurer des idées. Ses idées ont été développées par la suite par Tony BUZAN, créateur de la carte heuristique ou « mind mapping ».
La vocation de la carte conceptuelle est de gérer la complexité. Les cartes sont utilisées pour représenter la structure cognitive d’une personne. Cette technique, utilisée dans le domaine pédagogique, s’appuie sur les découvertes récentes de la psychologie cognitive et permet de voir comment un étudiant élabore et mémorise ses connaissances. Elle favorise la pensée réflexive en lui permettant de porter un regard sur ses connaissances par le biais d’un processus, et en créant chez lui des conflits cognitifs. C’est un excellent outil pédagogique pour le formateur qui à partir de l’analyse de la carte produite par l’étudiant, pourra adapter et organiser son enseignement en fonction des connaissances de celui ci. Elle permet ainsi de structurer les interventions éducatives sur un même thème et d’en déterminer les autres domaines à aborder au fur et à mesure. Elle favorise la mise en lien entre différentes interventions éducatives et elle aide la mise en relation des concepts et des actions. La carte conceptuelle permet de développer les performances d’apprentissage des étudiants. Comme son nom l’indique elle est basée sur le principe de la cartographie. Elle peut être utilisée par le formateur, quels que soient les concepts à retenir. Par ailleurs, elle est également très utile à l’étudiant car elle lui permet de mesurer son apprentissage et d’identifier ses progrès. Chaque carte représente visuellement de nombreuses connaissances ce qui en facilite ainsi la mémorisation.
Sa facilité d’utilisation en fait un outil performant en pédagogie. Son utilisation peut être élargie à d’autres domaines comme l’éducation thérapeutique, la prise de note, l’apprentissage par problèmes, la rédaction de fiches de lectures, etc... Son intérêt est donc multiple à la fois pour l’étudiant et pour le formateur.