Suite aux évolutions technologiques et à une conjoncture économique, les entreprises s’inscrivent dans une logique d’innovation pour survivre dans un environnement concurrentiel. Ainsi, ces industries prennent conscience de leur propre richesse : le potentiel humain. Elles emploient, depuis quelques années, un outil de management participatif : le rapport d’étonnement. En fait, elles utilisent l’étonnement des nouveaux agents pour favoriser l’amélioration des techniques.
A l’image des entreprises, les hôpitaux subissent des contraintes : accréditation, maîtrise des dépenses, optimisation des ressources humaines et matérielles, autant de facteurs qui demandent aux professionnels de santé de s’adapter pour améliorer les services offerts aux patients. Ainsi, ces évolutions auxquelles les établissements de santé sont confrontés les obligent à faire preuve d’initiative, de créativité, et à s’inscrire dans une dynamique de changement. Ils recherchent de plus en plus l’implication et la participation des agents pour assurer leur mission première : répondre aux besoins de soins de la population. En conséquence, pour favoriser la participation de leurs personnels, pourquoi les établissements de santé ne s’inspireraient-ils pas de cet outil de management ? Mais il n’est pas aisé de faire entrer dans les habitudes une nouvelle méthode. Le rapport d’étonnement peut, toutefois, être un outil efficient et pertinent dans le monde de la santé. Il peut se révéler un atout essentiel dans une autre approche du management participatif et dans une démarche qualité, devenue une exigence légale et réglementaire.