Apprendre par l’erreur. Le statut de l’erreur dans le cadre de la formation initiale des infirmiers

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Par Nicole Pierre Jeanguiot
Français

Résumé du mémoire : Cette étude révèle la diversité des erreurs que font les étudiants-infirmiers. L’évolution du statut de l’erreur s’inscrivant dans le cadre de l’évaluation formatrice reste limitée. Bien que les erreurs soient parfois comparables entre I.F.S.I. et les services de soins, elles ne sont pas traitées de la même manière. En service, les professionnels, par leur extrême vigilance, évitent des incidents. L’erreur n’est pas utilisée comme un outil d’apprentissage, il est plutôt question de l’éliminer, de la sanctionner. En I.F.S.I., il manque une recherche approfondie autour de la compréhension et de l’utilité de l’erreur.
L’anticipation de l’erreur est un travail qui prend appui sur les expériences de l’étudiant et les informations dont il dispose ; elle s’inscrit dans le cadre de l’anticipation du risque pour que l’étudiant évite de s’engager dans une démarche dangereuse pour le patient. Un travail réalisé en formation sur l’erreur ne peut porter ses fruits en stage que s’il y a transfert ; or celui-ci est intégré dans le processus d’anticipation correctrice. Cette étude ouvre d’autres pistes de recherches car l’anticipation de l’erreur s’ouvre sur le développement d’une politique du risque qui prend appui sur la mobilisation de tous.

  • erreur
  • responsabilité
  • apprentissage
  • anticipation de l’erreur
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