Les « sans-domicile fixe » aux urgences : leur rencontre avec les infirmières

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Par Nicole Royer-Cohen
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Les SDF sont le support de ce travail de recherche : les SDF comme représentants de la pauvreté extrême, mais aussi, les SDF comme clients des hôpitaux publics : en quoi l’accueil croissant, dans les services d’urgences hospitaliers, de personnes vivant sans domicile fixe, pose-t-il problème aux infirmières ?
Une enquête épidémiologique menée dans les services d’urgences de Toulouse-Purpan, part à la recherche des caractéristiques de la population SDF. La problématique de ce mémoire est à l’interface des trois éléments abordés dans le questionnement d’origine : les SDF, les infirmières et le CHU.
L’hypothèse est la suivante : « L’accueil croissant dans les services d’urgences hospitaliers universitaires, de personnes vivant sans domicile fixe, agit comme, révélateur des tensions auxquelles sont soumises les infirmières, tiraillées entre : la spécificité de la demande, les missions dévolues aux services d’urgences et les valeurs et les compétences professionnelles. »
Les tensions auxquelles sont soumises les infirmières, sont identifiées grâce à l’analyse de leur discours, à partir de leurs perceptions et des représentations qu’elles ont des SDF. Ces perceptions sont interprétées comme annonçant certains types de pratiques : dominées par le rejet, le déni, la rationalité extrême, le questionnement, les pratiques maternelles.

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